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Vivre à la Chaux-de-Fonds

La ville de la Chaux-de-Fonds

La ville est une merveille à découvrir en toute saison

« L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des formes assemblées dans la lumière. » Les mots du natif de La Chaux-de-Fonds, Le Corbusier, résonnent alors que l’on descend sur sa ville. Devant nous, s’étend fière la cité dont l’urbanisme horloger a été inscrit avec celui de sa consœur du Locle au patrimoine mondial de l’UNESCO. Logiquement, ses murs colorés abritent la première maison construite par l’architecte et le musée de l’horlogerie.

Mais La Chaux-de-Fonds évolue aussi loin de ses clichés. A près de 1’000m d’altitude, elle se révèle créative et moderne, juste provocante à souhait. Car la ville accueille en son sein la Mecque du rock romand, Hummus Records. Qui est cool se laisse produire par son maestro, Jona Nido, dont les formations tournent dans le monde entier ! Si le voyage est trop long, la mythique scène de Bikini Test, la Plage des Six Pompes ou l’ABC sauront les accueillir.

Oui, La Chaux-de-Fonds aime la culture qui le lui rend bien. Est-ce dû à une situation souvent enneigée, à la frontière française, sur la barrière du Jura, ou simplement au fait que lorsque l’on figure parmi les dieux du temps, on a l’audace de le maîtriser ?

Quelle que soit la réponse, une chose est certaine, la ville est une merveille à découvrir en toute saison, pour ce qu’elle est mais aussi pour celles et ceux qui la font vivre. La légende veut que même loin des yeux, La Chaux réchauffe les cœurs.

« Pour rien au monde, j’aimerais vivre ailleurs. »

La Chaux-de Fonds, je ne connaissais que de nom. Je suis née et ai grandi à Besançon, pas loin, en France. A 21 ans, je suis venue voir la ville avec une amie. C’était en 1975. La Suisse, c’était exotique.

Le voyage me marqua à vie. Ce jour-là je rencontrai Jacques, mon mari. Six mois après, j’emménageais chez lui. Je le savais, j’étais chez moi. Alors forcément, pour moi, La Chaux-de-Fonds, c’est avant tout une histoire de cœur. Pour rien au monde, j’aimerais vivre ailleurs.

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